Summertime

Summertime, la magie d’une rencontre

Remarquable interprétation improvisée de Summertime, quand un homme aborde le guitariste et musicien de rue Jonathan Walker et lui demande de se joindre à lui pour chanter ce standard de jazz.

Une voix profonde riche et texturée, un grand instinct musical, une charge émotionnelle assumée, un vibrato maîtrisé : Ce n’est sûrement pas la première fois que cet homme chante en public et utilise un micro.

Au niveau de son langage corporel, le haut du corps (l’homme est en fauteuil roulant) et la voix sont en harmonie: 

Dans la partie ballade, il fait naturellement un léger dodelinement propre à la cadence de la berceuse et des gestes projectifs de la main gauche pour véhiculer l’émotion ressentie.

Dans la partie plus rythmée, il utilise spontanément le côté droit de son corps, pour aller chercher de l’énergie et du dynamisme.

L’homme ne cherche pas à performer, il vibre.

Un moment fort où l’œuvre de Gershwin prend tout son sens et c’est tout simplement magique.